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Pierre PENSIS
HAITI an zéro
Tome I: l’Apocalypse
Site internet:
https://haiti10.angelfire.com/anz.html
CONTENU ACTUEL DU SITE INTERNET DE
Pierre PENSIS, auteur de «Haiti
an zéro»:
«Mon rapatriement d’Haiti, le 17 janvier par
l’avion des
forces aériennes
belges n’est pas passé inaperçu et a fait la
première page de divers journaux! Ma maison ayant été à
demi détruite à
Port-au-Prince, j’avais cru devoir ramener en
Belgique ma petite
fille de 4 mois (Alizée PENSIS MARCEL)
dont les parents ne
voulaient pas quitter le pays!
Je le regrette amèrement: ma place était aux côtés de ceux
dans mon quartier qui ont tout
perdu! Ma contrariété est
d’autant plus grande
que ma fille Nathalie PENSIS et mon
beau-fils Mike MARCEL
ont sans attendre déclenché une
action en rapport
avec leurs moyens!
Ils ont rassemblé
quelques économies et sont partis à
Saint-Domingue acheter des produits de première
nécessité, manquants
affreusement, après le séisme!
Ma sœur et quelques
amis se sont mobilisés et leur ont
envoyé, par Western
Union, un millier de $ supplémentaires.
Tout a été distribué à très bon escient dans le
quartier de
Delmas 60, et à côté
de l’immense effort américaino-
européen, cette goutte dans l’océan a au moins eut le mérite
de parvenir intégralement et très vite à destination!
Je m’en retourne au plus tôt à Port-au-Prince,
et porté
par l’extraordinaire
élan de solidarité suscité par Haïti, via
internet, je me
propose à titre personnel et sous ma seule
responsabilité, de récolter des fonds au même effet de venir
en aide immédiatement
aux sinistrés de DELMAS 60,
victimes connues de
nous ou non.
L’auteur, son beau-fils et l’autre grand-père.
L’argent sera intégralement et rapidement
distribué de plusieurs manières
(liste non
exhaustive):
-installation dans la
cour du Castel Musseau
2, rue Petit à Delmas 60 Port-au-Prince
(tel 00 509 3 688
5535),
d’une cuisine capable de distribuer des repas
chauds.
-Distribution d’eau, de produits alimentaires et de
construction, de
vêtements (pèpè) en fonction du disponible.
-Aménagements dans un appartement libre et épargné de
la maison, d’un centre d’accueil de, au début, quatre à
dix
enfants errants, orphelins ou non, et leur prise en charge
provisoire, sinon
définitive, avec engagement d’une ou deux
collabatrices pour
les encadrer.
-Aide financière et
en matériaux à ceux qui reconstruisent
leur maison.
D’autres activités
pourraient découler de ces premières
prestations, avec intégration de mon action au sein de
celles de l’asbl Human &
Green,
et de la
Communauté Catholique Haïtienne de Belgique.
Prix du livret «HAITI an zéro»:
15 €
Envoyez vos dons au
compte de Pierre PENSIS à Bruxelles
(Tel 00 32 2 732 8607)
numéro de compte 000 340 1440-38
Iban: BE 24 0003 4014 4038 BIC: B
P O T B E B 1
ou à Port-au-Prince:
compte GHAILANE/PENSIS à la SOGEBANK
Route de Delmas Port-au-Prince
numéro de compte 706046778
Toute somme reçue sera justifiée, la maison de Delmas
60
est ouverte à toute visite ou investigation.
Dernier
chapitre de «HAITI an zéro»:
Chapitre 12:
Des gens de
bonne volonté se mobilisent pour Haiti.
Le jeudi 21 janvier 2010, nous avons, ma
sœur et moi, participé
à l’émission de radio
Viva Cité, sur la RTBF. Elle a lieu tous les
jours de onze à
treize heures et son animateur vedette parvint à
contacter en direct et sur antenne ma fille
Nathalie en Haiti,
au moment où elle se
réveillait dans le jardin de la villa de «Belvil.»
Une nouvelle secousse venait d’avoir lieu et
personne encore
ne songeait à dormir
à nouveau sous le béton.
On continuait à sortir des vivants des
décombres, véritable
camouflet à la figure
des belges, trop pressés de s’en aller, avec leurs
chiens pisteurs. Une banque sur deux était ouverte et un
monde fou
s’y pressait.
Les gourdes, la monnaie locale, étaient rares
et paradoxe, gagnait
de la valeur, par
rapport au dollar. Avant le séisme on en recevait
quarante deux ou
quarante trois, pour un US $, à présent les bureaux
de transfert
d’argent, Western Union, par exemple n’en donnaient plus
que trente cinq!
Jean
Denis Lejeune participait à l’émission. Il s’apprêtait à partir
en Haiti où il
animait depuis des années, une ONG du nom de
Objectif ô. Son action avait permis de fournir en eau potable, dans
l’Artibonite, plus de
vingt mille personnes!
Ce serait vers Jacmel qu’il allait se diriger
cette fois et comptait y
mettre en
fonctionnement une unité capable de produire du clore, pour
purifier l’eau des
camions alimentant les camps.
Son action m’enthousiasma et je me promis
d’aller le trouver dès
son retour. En
matière de coopération, il possédait sur moi, une avance
considérable!
Un
associé new-yorkais de Mike, avait
participé à l’achat des
produits ramenés de
Santo Domingo. Beaucoup de petits donateurs
allaient préférer ce genre d’aide directe, sans
frais, sans
intermédiaire, et qui
parvenait directement là où elle devait aller!
Ma sœur en quatre coups de téléphone
autour d’elle, rassembla de
la sorte plus de 900
dollars et les envoya par Western Union à Mike et
Nathalie parti dans
la république voisine chercher de la nourriture.
Ils revinrent quelques jours plus tard et
distribuèrent à bon escient
et sans bousculade,
les marchandises autour d’eux. Je me persuadai
que c’était là une bonne façon d’intervenir à la base
des situations
les plus désespérées.
Autour de moi, des initiatives pour venir en
aide à Haïti voyaient
le jour de partout. Mon fils Sébastien achevait de monter
l’ASBL
«Human&Green» qui lui tenait à cœur depuis des mois.
Vingt jours après le séisme, un survivant devait encore
sortir de ces ruines.
«Human&Green»
se transformerait en ONG dès que possible,
avec d’ambitieux
objectifs.
Il avait rassemblé autour de lui, toute une
équipe aux compétences
variées, technicien,
informaticien, spécialiste de la coopération, et
tous les stades de
l’évolution d’un tel projet se trouvaient ainsi réunis.
L’asbl a pour siège
le 875, chaussée de Waterloo, à Uccle.
Sébastien s’intéressait depuis toujours aux
problèmes sociaux
d’Haiti et à celui
des «rest avec» (garçons) et des «lapoussa»
(filles). Ces enfants
que des parents trop pauvres ne peuvent élever
sont confiés, par
tradition, à des familles «un peu plus riches» qui
dans certains cas,
les exploitent éhontément.
Des actions dans d’autres pays qu’Haiti où
il a des contacts
humanitaires et qui
avaient ou utilisaient encore des «enfants
soldats»,
se trouvaient en préparation.
Le parallèle avec «rest avec et lapoussa»
est quelque peu
choquant, mais parfaitement justifié si l’on veut obtenir des
résultats améliorant
leur situation sociale!
Le slogan est lancé, les suites à donner à
une «véritable campagne»
se discuteront dans
les mois à venir. On ne peut pas
reconstruire
Haiti, avec des «rest avec» et des «lapoussa»
seulement!
Maid les mots eux-mêmes
doivent disparaître!
(En créoles, langue
crue et imagée, lapoussa est particulièrement
explicite, «la fillette est là, pour cela»,
c'est-à-dire pour «passer
par les caprices du
maître ou des jeunes maîtres!»)
Ces enfants et adolescents qui se lèvent
les premiers dans les
familles et exécutent
tout le jour durant, les besognes les plus basses,
à peine nourri, en
haillons et privés d’école, ne sont pas tous
malheureux. Mais s’il
y en a un sur dix qui est «mal tombé»,
la Justice se doit de le protéger, de faire changer les mentalités,
de se montrer sévère,
même déjà avec les seules lois
existantes.
L’idée de base, pour Human&Green, était d’organiser des
pépinières et de replanter des arbres, par dizaines de
milliers
(green) sur les mornes et collinesdes Gonaïves en priorité, mais
l’urgence crée par le
tremblement de terre repousse cette activité
au second plan.
Le
drame humain actuel se doit d’être combattu avec ardeur,
tout en laissant de
côté, provisoirement, les autres objectifs
de l’asbl
(arbres, «rest’avec»,
enfants soldats, éducation etc) et elle va d’abord,
par des actions très
terre à terre, procurer à manger aux
gens, les
aider à se soigner et à se reconstruire un foyer.
Haïti renaîtra ensuite à la vie et ce sera
par l’eau, les arbres et les
droits de l’homme
(d’où Human&Green.)
L’art ne peut pas être oublié, non plus!
Il est si riche et si varié
dans le pays et au
niveau même du «bas peuple!»
Le plus beau
super marché de Pétionville: 200 morts
dorment en
dessous.
Ici les blessés attendent à l’hôpital de la Communauté
Haitienne.
L’asbl sera donc aussi
éditeur, promoteur de la littérature
haïtienne
et de la peinture naïve!
Son
premier acte concret, l’édition et la distribution de ce
petit livre, au bénéfice de ses actions en Haiti, est
en cours.
Le deuxième sera l’organisation d’une maxi-manifestation en
faveur d’Haiti, dans
la salle communale multisports de Ramillies,
non loin de Jodoigne,
dans le Bravant Wallon.
Mise à la disposition de ma sœur et de
Sébastien, le 20 mars 2010,
elle peut recevoir
plus de mille visiteurs.
Vont y participer des organismes de
bienfaisance chevronnés,
tels que SOS Haiti, animé notamment par Nicole
Jocelyn,
Human&Green et la Communauté
Catholique Haitienne de
Belgique, dont mon épouse est la trésorière.
SOS Haiti n’a pas attendu pour démarrer ses
actions. Une «fête
haïtienne» vient
d’avoir lieu, au bénéfice d’un orphelinat de Port-au-
Prince et l’Association des Catholiques qui
disposait déjà de fonds
collectés avant le
séisme a organisé, une messe à l’église
Sainte
Croix,
place Flagey à Ixelles dont la collecte s’est ajoutée à son «bas
de laine», de même
que les résultats de la distribution à la sortie, de
formulaire de
versement de dons. La RTBF était présente et a parlé de
l’évènement au
journal télévisé.
Dès fin janvier, le gros de l’écriture de ce
petit livre étant terminé,
j’aurais dû retourner
en Haiti, mais la maxi-manifestation de
Ramillies reporte ce projet dans les jours qui suivront le 20 mars.
L’impatience de
commencer à dégager les dalles restées à peu près
intactes du Castel
Musseau, se transforme au fil des jours en idée fixe.
Quand aux actions concrètes, certains fonds
disponibles seront
alors transférés sur
place et je les gèrerai en même temps que ceux
dont je dispose déjà,
personnellement. De ceux-là, les sinistrés des
environs de Delmas 60 seront avec d’autres, les
principaux
bénéficiaires.
Le présent ouvrage que de nombreuses
photos personnelles
illustrent, se devait
d’être distribué d’urgence. Il le
sera dans sa
forme actuelle et un
second tome le complètera ultérieurement qui
comprendra des commentaires,
tout ce que j’ai oublié de dire, un peu
d’histoire du pays et
surtout, quelques idées sur ce qu’il faut faire,
pour le rebâtir tout entier.
Le «Marché de fer» détruit devrait devenir,
ainsi penché, le symbole de la ville martyre.
Par
exemple, je ne suis pas le seul à penser que le centre rasé de
Port-au-Prince, devrait
rester tel et être transformé en parc, pour
devenir le mémorial de la catastrophe, un peu
comme à Hiroshima.
Des
ruines, comme celles extra-ordinaires du Marché
de Fer ou
Laferrière qui trône de guingois au milieu des débris,
celles de la
cathédrale et celles du Palais national,
voire du Palais de justice ou
de certains
ministères, devraient être conservées exactement telles
qu’elles sont,
renforcées et rendues capable de défier le temps. Des
millions de visiteurs
viendraient les voir, durant des siècles.
Quelques mots sur mon parcours personnel d’auteur et de
particulier. Mon
niveau d’étude (humanités), avec comme points forts
la littérature et
l’histoire devait rapidement évoluer et s’étoffer grâce à
l’acquisition rapide
d’une culture générale très étendue.
Marié sur le tard, avec une haïtienne,
toujours à mes côtés,
un tiers de siècle plus tard, j’ai cinq enfants, quatre petits enfants
et j’ai vécu très
longtemps en Haiti.
De
métier, entrepreneur en construction, je me suis depuis plus de
quarante ans, attelé
à la rédaction d’une saga dont le septième volume
est à peu près
terminé. Les précédents dépendaient du suivant et ils
évoluaient
continuellement en fonction de ce qui arrivait ensuite aux
personnages. C’est ce
qui a empêché pendant toutes ces années la
moindre publication.
J’ai soixante quatorze ans et je travaille
«à mon œuvre» trois à cinq
heures par jour, mais
perfectionniste, je ne me vois pas la terminer
avant plusieurs
années!
Par
contre, entraîné tel que je l’était et sollicité par plusieurs
personnes, je ne
pouvais que me décider à raconter ce
qu’il vient de
m’arriver lors du
terrible tremblement de terre du 12
janvier.
Il me fallait rédiger rapidement, un
véritable document qui proposé
à la vente dans
certaines manifestations en faveur d’Haiti,
le serait
évidemment au bénéfice unique des victimes du désastre!
Et le résultat n’est pas mauvais, après trois
semaines de travail. Le
compte rendu précis
de ce qui est arrivé depuis la seconde même du
début du séisme, se
lit d’un trait et a intéressé prodigieusement jusqu’à
présent tous ceux qui
l’ont lu.
Les commentaires sont d’à propos, les
situations envisagées avec
un certain humour et
beaucoup de réalisme, les descriptions, sont
précises et concises.
La lecture de cette petite centaine de
pages, est
facile et passionnante. Elle ne pourra que contenter ceux qui
s’intéressent au
drame et tentent de le comprendre.
«La Reconstruction», le deuxième tome de
«HAITI an zéro»
viendra compléter le
premier et une édition nouvelle, en un seul
volume, sera alors
envisagée.
Dans l’entre temps, les exemplaires qui se
vendront, le seront au
bénéfice exclusifs
des différents organismes qui en feront la
promotion, soit au
cours de manifestations concrètes, soit par un
système ou l’autre de
diffusion.
Pour
ma part, je fournirai de visu, par poste ou par internet, les
personnes intéressées
par le document, au prix de 15 euros.
Il ne faut pas oublier qu’Haiti possède aussi
des plages de rêve, sauvages et rustiques.
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English
Apocalypse
Haiti 2010
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Apocalypse and Miracle!
Pierre Pensis with his granddaughter
in his arms when
getting
off in
days
after the January 2010 earthquake. Photo HN/rtr.
Apocalypse was the headline
of the news picturing
refugees
with the Pensis family looked after by their
Belgian
rescuers. Photos DH/BAUWERAERTS.
Here,
at dinner, we where not crushed, by miracle!
Dead
neighbours are assembled at the unbroken Musseau
bridges!
By the tens of thousands, other disaster victims
die
slowly here and there.
Nathalie
Pensis and her husband Mike Marcel are looking
for
their close family and friends at the HOPITAL DE LA
COMMUNAUTE
HAITIENNE among the dead and injured
beside
each other!
Photos
by Pierre Pensis.
Pierre
Pensis, one of the refugees, describes the tragedy
and
tells what he is doing about it:
-After
the devastating earthquake in
on
the 12th of January 2010, being repatriated from
aircraft,
my story hit the headlines of the news.
My
house in
I
thought best taking my 4 months granddaughter
Elysée
MARCEL to
Her
parents didn’t want to leave the country!
I’m
sorry I left. My right place is beside the
people
from my district in Delmas who have
lost
everything! Often their whole family.
I’m
even more ashamed knowing my daughter
Nathalie
PENSIS and my stepson Mike MARCEL,
both
safe, have started at once helping the
countless
badly injured and homeless people.
At
first on the spot bare handed, now with a few
tools
and means, they have begun the rescue
work
amidst the cries and calling from the victims.
They
have gathered some savings and taken
the
risk to travel by road to
in
the neighbouring
buying
emergency supplies terribly lacking
in
My
sister and some friends have also immediately
sent
some thousand dollars with
All
the money has been immediately distributed
in
the Delmas 60 area. Beside the huge American
and
European contribution, our drop of water in
this
ocean of total misery has at least have the
advantage
of reaching entirely and very quickly
those
who needed it most at once.
I go
back soonest to
by
this tremendous enthusiasm for solidarity
created
by the media and the internet, I propose
personally
under my own responsibility to gather
funds
for this immense aid task for assisting
without
waiting the inhabitants of my dwelling
district,
and the others too, the nearest from
DELMAS 60.
It
is one of the most damaged and the situation
is
catastrophic.
The
money obtained is entirely and hastily
spent
around in this way:
-starting
in the yard of the Castel Musseau,
2 rue Petit, Delmas 60,
Port-au-Prince, Haiti
(tel
00 509 3 688 5535 et 00 509 3 681 5329),
a
kitchen giving regularly away free meals, as
in a
pizzeria of Pétionville on the initiative
of
its French cook, and also as at the baker
boulangerie Epis d’Or at Delmas
42.
-Giving
away drinking
water, rice,
rebuilding materials...
-Giving
away drinking
water, rice, rebuilding
materials...
-Opening
in a free and not destroyed apartment
of
my house a care taking centre of for a start
four
to ten street kids, orphans or not, and for
their
provisional or permanent care, with one or
two
paid house mothers to help the smallest, the
weakest,
the most injured the most exposed ones.
Other
activities will follow these first drives with
establishing
a foundation, endowment or an NGO.
Send your donations to:
Pierre PENSIS à Bruxelles,
Belgique,
Tel:
00 32 (0) 27 32 86 07
Bank account in
000 340
1440-38
Iban: BE 24 0003 4014 4038
BIC: B P O T B E B 1
and in Port-au-Prince, Haiti:
Bank
account of:
GHAILANE-PENSIS
at SOGEBANK,
Route de Delmas,
Port-au-Prince, Haiti,
Bank
account number: 706 04 67 78
All
the amounts received are registered separately
from
each other on a straight bookkeeping with
the
utmost transparency and all the expenses are
explained
in details and with clear invoices.
The
house stays open for any donor’s visit and
inspection.
B E L G H A
Belgian-Haitian
Non Governmental Organisation
Headquarter:
875 chaussée de Waterloo, 1180
Bruxelles, Belgique
Office in Haiti:
Castel Musseau, 2 rue Petit,
Delmas 60,
Participants:
Citizens
of all countries,
Haitian
communities from all countries,
Catholic
and all religions’ communities,
from
Europeans
and Americans of Haitian origin,
Friends
of
Activities:
Gathering
funds,
Cultural
and social events,
Finding
corporate and private donors,
Finding
governmental and official aid,
Looking
for places, premises and means in
by
the Pensis, Marcel and friend families.
Purpose:
1 - direct aid to the inhabitants of Delmas 60 and
surroundings,
2 -
free medical care and aid for the wounded and
disabled,
3 -
organizing free pumping and access to drinking water,
4 -
taking care of orphans and street children,
5 -
opening of new orphans’ homes, kindergartens, and schools
with free access,
6 -
opening of a free aid and advice office,
7 - rebuilding aid for homeless and poor people,
8 -
starting in the Bon
Repos district the making of
concrete blocks
sold and delivered by light trucks
at cost price
or under market price,
9 -
distribution of building materials
(concrete cement, sand, irons, wood,
pipes, electric wires, tools...)
at cost price
or under market price,
10 -
distribution of free trees to be planted in the
yards and
gardens (palmists or palm-trees, symbols
of
11 -
organisation in due time of a large scale re-forestation
of the hills, countryside and suburbs
de-forested by
the colonisation and recent expansion.
Text
by Pierre Pensis.
More
photos by Pierre Pensis here.
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